LA MORPHINE
Conclusion

Si la morphine est une drogue du point de vue législatif et que ses effets sont très néfastes pour la santé et peuvent même conduire à la mort, cette substance est cependant un analgésique puissant, très utilisé en hôpital.
Alors pourquoi la morphine, utilisée en hôpital, serait-elle une drogue? De plus pourquoi ce produit est-il utilisé chez les patients souffrant de cancer ou à la suite d’opérations douloureuses, si on connaît si bien ses effets néfastes et secondaires ?
Si la morphine est ainsi utilisée en hôpital c’est parce que son utilisation est très sécurisée et bien contrôlée. La morphine est fortement utilisée dans le service d’oncologie. Le patient sous morphine est suivi tout le long de son traitement afin qu’il ne se soucie pas des effets néfastes, comme l’addiction. Car, comme toutes les drogues, la morphine doit être prise lors d’usage médical contrôlé. Et non pour des fins personnelles.
Les patients sortant tout juste d’opération et qui ont un traitement régulier à la morphine subissent un sevrage afin de ne pas devenir dépendants une fois sortis de l’hôpital. Dans tous les hôpitaux il y a donc un service psychologique réservé au sevrage pour les traitements utilisant des produits addictifs, comme la morphine.
Cela prouve ainsi que même si le patient devient en quelque sorte « addict» à la morphine, l’hôpital sera capable de le « soigner ». C’est donc dans les cas extrêmes que le patient sort dépendant de la morphine. Mais malheureusement ces rares cas existent.
De plus, les effets secondaires sont variables en fonction de la fréquence et de la quantité prise ainsi que du milieu dans laquelle on prend la morphine. Ces effets vont donc naturellement varier pour chaque individu et les techniques de sevrage vont donc devoir s’adapter, d’où de nouvelles techniques qui voient le jour pour continuer à bénéficier de l’apport de la morphine, en minimisant ses effets indésirables.
La morphine reste l’antidouleur le plus puissant présent dans le milieu médical. Cependant, cette dernière n’est pas la matière la plus dangereuse utilisée dans les hôpitaux. De plus, des recherches sont actuellement en cours pour trouver des antidouleurs présentant des effets secondaires moindre tels que le cannabis médical.
Canabis
