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Les modes d'administrations de la morphine

Tout d'abord, la morphine doit être prise à heure fixe pour un soulagement efficace. La dose est adaptée en fonction de l'intensité de la douleur et la situation de chaque personne. La douleur peut varier pendant la journée et en fonction des activités ; c'est pour cela que les médecins mettent à disposition des doses de morphine supplémentaires plus faibles appelés « doses de réserve Â».

En général, la morphine est prise par voie orale, où il existe un certain délai avant l'apparition des effets. Elle existe sous différentes formes : comprimés, capsules, gouttes, sirops... Elle peut également être administrée par voie sous-cutanée (sous la peau), où l'effet est retardé et progressif, ou par voie intraveineuse (dans une veine), où l'effet est rapide, si le patient présente des troubles de la déglutition.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La pompe à douleur

La pompe à douleur, également appelée pompe à morphine, est la technique moderne de traitement de la douleur aiguë. Elle est généralement utilisée au niveau post-opératoire durant laquelle le patient est relié lui-même à la pompe et s'administre la morphine en fonction de son besoin. Le médecin règle au préalable l’ordinateur relié à la pompe afin qu'il n'y ait aucun risque de surdosage. Elle existe sous différentes formes d'administration, veineuse ou sous-cutanée. Le patient n'est cependant pas livré à lui même, les doses sont scrupuleusement contrôlées.

Il existe trois différentes phases de contrôle :

  • la dose bolus (période durant laquelle lorsque le patient appuie sur la pompe, la morphine lui est directement administrée)

  • la période interdite (période durant laquelle lorsque le patient appuie sur la pompe, il ne reçoit pas de morphine)

  • la dose limite horaire (période au cours de laquelle on surveille la consommation de la morphine dans le temps).

La pompe à morphine présente cependant certains inconvénients. En effet, certains patients, telles que les personnes âgées ou les personnes présentant un retard psychomoteur, ne comprennent pas le principe de la pompe à morphine. Certaines pathologies demandent un contrôle beaucoup plus régulier de la pompe à douleur, c'est le cas des patients souffrant d'insuffisances respiratoires. 

Pompe à morphine

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